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Ma Voix
20 janvier 2004

Violence des visionages en salle climatisée...

Je poursuis mon aventure bloguesque (alors en passant, pour ceux que ça intéresse _sinon, vous sauter la parenthèse_, blog, ça vient de l'anglais web log, terme qui est apparu vers 1997 [et non, ça n'existait pas encore en 200 avant notre ère _et on ne dit pas "avant JC" puisque nous sommes une République ultra-laïque au mépris de toute l'histoire de l'humanité, qui a toujours été guidé par une religion ou une autre], et qui correspondait à un site perso OU LES INTERNAUTES ETAIENT INVITES A LAISSER LEUR COMMENTAIRES!! ET J'EN VOIS PAS BEAUCOUP LE FAIRE!!! lol), avec deux points à l'ordre du jour. Ma première partie sera donc (notes la conjonction de coordination utilisée avec un abus manifestement puisqu'il n'y a aucun lien logique entre les deux phrases...) un nouveau volant culturel, alors que la seconde sera consacrée à notre rapport au travail.

I- Le travail cinématifié

Bon, dernier film en date (pour encore quelques heures), Violence des échanges en milieu tempéré. Ok, le titre est un peu barbare... Et pourtant, quand on y pense, c'est très à la mode! Après tout, quand on regarde la télé, tout le monde veut se pavaner dans "Tout le monde en parle" ou "On ne peut pas plaire à tout le monde", voire le quidam lui-même dans "On a échangé nos mamans". Ceci pour dire que les titres super longs et impossible à se rappeler sont ceux dont on va se rappeler ("mais oui, tu sais, l'émission avec un titre à la mords-moi-le noeud!.... voilà, c'est ça..."). Alors oui, je sais, c'est un film français. Oui, je sais, c'est un film social, qui parle de chômage et de licenciement économique. Ok. Mais c'est aussi un film qui parle de la vie, de la réussite professionnelle, et de la manière dont on va vivre sa vie. C'est pas pour rien qu'on y voit Jérémie Rénier, soit le héros des Amants criminels (oui, je me mets au niveau du site: tous les homos connaissent ce film), ou Laurent Lucas (qui fut Harry, un ami qui vous veut du bien... Avec là aussi un titre qui tue, notez bien...). Ces acteurs-là sont quoi qu'on en pense des valeurs sûres, parce que ce sont des bons acteurs, capables de remonter le niveau d'un film qui auraient été passable. Or le film n'est pas passable, car au-delà de la dimension économique (Oui, c'est vrai que c'est pas bien de mettre des pauvres gens qui n'ont jamais fait que leur boulot, comme on leur demandait, comme ça, à la rue... Que dire...?), c'est aussi un film personnel.

II- Le travail et soi

Jérémie Rénier dans le film joue un gars qui est consultant d'entreprise, c'est à dire que sa boîte est spécialisée dans le service aux entreprises qui veulent améliorer leur organisation (au passage, pour parler de moi, je suis sur une mission de télémarketing _compte en banque qui pleure oblige_ pour un organisme certificateur, c'est-à-dire celui qui attribue les normes ISO 9000 pour dire que les entreprises sont super bien organisées... On est pas loin, si ce n'est qu'on fait pas de proposition dans ces boites-là...). Toujours est-il que dans le cadre de son emploi, le petit jérémie, qui sort juste de l'école et commence à bosser, se retrouve à s'occuper d'une société en pleine restructuration, terme barbare pour dire qu'elle va virer pas mal d'employés. Or, le petit jérémie est quelqu'un qui a du coeur, et il voudrait pas mettre cette pauvre mère de famille qui a deux enfant sà charge dehors, tout ça parce qu'elle peut pas venir travailler le samedi à l'usine... C'est vrai, quoi... Alors il a des scrupules... Mais le lendemain il en a pu, et il fait son boulot. Sans regret. Et au passage, il y sacrifie aussi son couple... Bah oui quoi! C'est son boulot!! Il va pas remettre sa vie en jeu pour ces pauvres gens qui se feront virer par quelqu'un d'autre... Mouaih... Et on va jusqu'où comme ça? Jusqu'où on est prêt à aller pour renier ses propres valeurs, mettre de côté sa vie personnelle pour... un emploi? non, ya d'autres moyens de gagner sa vie... Alors quoi?... Après tout, le travail, c'est un concept très artificiel... C'est pas vraiment naturel... Et puis... "travail", ça vient de tripalium. En fait, à l'origine, c'était un instrument pour immobiliser les animaux (noter bien qu'alors c'était pour les empêcher de bouger _d'évoluer?_; ensuite, on s'en est servi comme instrument de torture contre l'homme... Donc le travail, ou tripalium, servir à faire souffrir l'homme... Et longtemps il a garder cet aspect de souffrance... Enfin voilà, c'était pour remettre le terme dans le contexte... De tout ça, je me demande quelle place on accorde à son boulot. Est-ce que c'est bien ce qu'on fait, et surtout, de temps en temps, on peut se demander si ça vaut la peine de mettre tant de choses de côté, ses valeurs, l'amour (qui au passage n'est aussi qu'un concept très artificiel, parce que concrètement, c'est juste de l'attirance entre deux personnes, et c'est l'organisation humaine qui veut qu'on se mette en couple et qu'on vive à deux _et c'est pourquoi d'ailleurs un couple homo doit avoir autant sa place qu'un couple hétéro...). Alors voilà. Moi, j'ai dit ce que je pensais... Et vous?

PS: le I- et II-, c'était juste pour garder l'habitude des plans en deux parties!! Je vous ai dit que j'avais commencé sérieusement mes révisions?

PPS: ça me plaît bien les néologismes!

[publié sur www.gayattitude.com]

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