Les Fleurs du Mal
Quelques jours de silence pour quelques jours de spleen... Impossible de savoir ce qui va ou ne va pas, c'est juste un état de fait: la déprime guette et se fait de plus en plus présente, jusqu'à ce qu'elle vous ait complètement enseveli. Il n'y a alors plus rien à faire, sinon attendre. Toute initiative extérieure est vouée à l'échec, puisque de toute façon, on est au plus bas. Mais tout défaut de réaction de ceux qui vous entoure est sévèrement jugée comme un manque d'égard à votre égard. Finalement, on se retrouve condamné, et avec vous le monde entier. De ces quelques jours, restent quelques lignes sorties d'un recoin de l'esprit taquin:
Sur le trottoir de mes espoirs
Une histoire, mon histoire
Fait le tapin sans trop y croire
Ô mouroir dérisoire.
Et puis un matin, on se lève, le soleil brille, la nuit a été profonde, et le rêve s'empare de vous; des envies, des désirs et des aspirations qui vous avaient quitté reviennent à la surface. Il reste une chose à faire: se laisser conduire, et vivre.